17 décembre 2012

ON N'ÉTAIT PAS À PSG - LYON

Reflet de France : dimanche soir de mousson dans l'Est de la France et, à défaut de pouvoir récupérer l’Alsace, le peuple du froid retient son souffle imbibé devant le choc des héros.


 La quiche 

En bon étudiant merdeux, votre photo reporter ne capte que deux traits de wifi public. Ce qui a pour conséquence de rendre le streaming plutôt embarrassant et offre un retard sur les actions que seul Zlatan peut partager en ce début de match. C’en est trop et je décide d’abandonner la voix hachée de Duga pour basculer sur la fréquence radio. La cavalcade de Gomis résonne alors dans tout l’immeuble tant l’enthousiasme des présentateurs d’RMC est communicatif. En dépit de toute leur abnégation salivaire, il est difficile de visualiser une action de match. Heureusement, les nez cassés et effusions de sangs qu’offrent la rencontre stimulent l’imagination moyennement fertile de l’ignare que je suis. Je décide finalement d’enrichir cette immersion footbalistique via un troisième support ; l’internet. Ouïe et écrit font harmonie et Matuidi de sceller le sort de la partie.

Problème de huit filles

Si l’on peut dresser un bilan de cette soirée douteuse mais malgré tout riche d’enseignements, nous pourrions citer Ahmadou Kouroum : « Il existe deux sortes de cécité sur cette terre : les aveugles de la vue et les aveugles de la vie ». Disons qu’un bon abonnement internet ou à une chaîne cryptée permettrait d’y voir plus clair.

A.G.

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